Portrait corrosif, violent, de la déshumanisation subie par les patient.es à l’intérieur d’une institution psychatrique publique. La description franche, sans apitoiement, réduisant parfois les personnes sous des traits archétypaux pour insister sur la sensation violente des limites d’un reste d’humanité entre l’institution, le personnel soignant et les patient.es. Le portrait d’une solitude démultipliée par la série de personnages laissés-pour-compte, se poursuivant d’une nouvelle à l’autre. Corine, Holly, Leora, Roberta, etc … derrière le « je » descriptif, autant de noms fictionnels qui semblent évoquer en creux l’expérience biographique de l’autrice.