Virginia Woolf se pose la question suivante « pourquoi la maladie ne figure pas parmi les thèmes majeurs de la littérature, comme l’amour, la lutte ou la jalousie ? ». Un des obstacles majeurs à cette inclusion de la maladie comme thème serait la langue elle-même. L’anglais serait dit-elle pris de court pour savoir évoquer le « frisson et les céphalées ». En somme, il manquerait les mots justes pour en parler. Enfin, pour Virginia, c’est l’expérience de la maladie elle-même qui l’a rendu incommunicable.